Attention, un demandeur d'emploi peut cacher un chercheur !!

C'est officiel,

courrier de l'office N. de l'emploi faisant f(r)oi(d), j'ai confirmation que mon quotidien de chercheuse sera bénévole ou ne sera pas...

Ainsi je suis une "demandeuse d'emploi libre" selon la terminologie en vigueur.

Quitte à n'être aidée d'aucune allocation, je peux recommencer à rouspéter contre les mots qui grattent, et utiliser avec un peu plus de fierté (quand je sens le besoin de nommer) l'expression de"chercheuse d'emploi".
Ca fleure bon l'aventurière, qui saute au dessus des précipices pour tenter d'en casser une en direct, histoire de cesser de se vendre faussement par écrit pour se présenter franchement en vie.

LIBRE de chercher n'importe quoi, à n'importe quelles conditions parce que, bon, quand même, je n'ai pas épargné le nombre suffisant de jours de fidélité (euh, de travail) sur la période de référence de la vingtaine de mois dernièrement  écoulés.

On m'invite donc à fouiller les placards des agences intérim pour récolter les 78 demi-journées manquantes pour "ouvrir un droit partiel". Parce que si dans 78 hypothétiques jours de ménages, sourires en distribuant des tracs et autres travaux en tous genres je n'ai toujours pas d'emploi, je n'aurais pas passé le baptême du feu, le véritable "ouf-wahou-dingue", et donc je ne pourrais toujours pas me pavaner avec le pin's "chômeuse" fièrement piqué au col de ma veste.

Ai-je vraiment envie de devenir "une partielle" ?