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Le plein s'il vous plait : la quête d'une vie
1 juillet 2015

Chercheuse d'or-dinaire ?

Depuis une dizaine de jours me voici "demandeuse d'emploi" selon la dénomination belge.

J'avais décidé que cela ne m'hérisserai pas le poil, mais ça commence alors que je n'en ai pas la moindre envie ! Ah le plaisir de se sentir un peu coupable, nul, inadapté, perdu... dur de ne pas sauter sur une occasion de goûter ce cocktail d'enfer !

 

Je suis une personne chanceuse.

Je suis fantastiquement soutenue par plusieurs personnes qui me veulent du bien même quand mes choix sont curieux, et quand je ressens le besoin d'une aide humaine ou matérielle assez rapidement je la rencontre.
De façon générale je dirais qu'il est courant que je me retrouve "ennuyée" mais qu'avec la vie qui frémit ça ne dure pas bien longtemps.

 

Néanmoins, en l'absence d'emploi, j'ai peur. Des peurs. Celles de ne "jamais trouver" et d'être "incapable de m'adapter", rapidement bousculées par celle de "ne jamais trouver quelque chose qui me plais"... A moins que tout ça se résume en une peur : "ne jamais trouver une fonction qui me convienne et à laquelle je convienne" ? J'ai beau me raisonner, en me répètant que jamais, c'est un peu comme toujours, c'est beaucoup trop long pour que quiconque ait pu en prouver l'existence... je flippe.

Est-ce que je culpabilise aussi ? Ca serait la moindre des choses tout de même ! Je ne frétille pas d'impatience à l'idée de la prochaine rencontre où l'on me demandera "et tu fais quoi toi ?", mais d'un point de vue rationnel je ne m'estime pas en mesure de culpabiliser.
J'imagine résister à la pression sans visage qui accompagne "les allocations de chômages", vu que je n'en percevrai pas. Mais je n'arrive pas à écarter tous les "et si" et autres "j'aurais peut-être pu"...

 

Comme mon repos est agité par des bouffées de chaleur ou des cauchemards défaitistes, qu'au bout d'un mois d'envoi de candidatures ma boule dans le ventre grossit à chaque réponse négative, je dois me rendre à l'évidence : je ne vis pas très bien cette situation.

D'où l'envie d'écrire un carnet de bord de ce métier qui -je pense- ne cessera pas d'être le mien : chercheuse. D'or-dinaire, de vie sur mesure, et d'emploi adéquat pour aller avec tout ça !

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